Cet évènement est terminé.
Exposition François Husson - U Spaziu Pasquale Paoli - L'Île-Rousse
Du 28 septembre au 4 octobre 2019 - U Spaziu Pasquale Paoli - Ile Rousse - Balagne
Horaires non communiqués
U Spaziu Pasquale Paoli vous propose de découvrir les oeuvres de François Husson
Né dans les Vosges en 1953, François Husson est un peintre de la matière. Non figuratif, ses toiles expriment une abstraction créée par la répétition des mouvements d'une palette de couleurs complexes appliquées en couches épaisses ; méthode dans laquelle on retrouve un peu d’Eugène Le Roy.
C’est sa mère, institutrice, qui donne à l’enfant – doté déjà d’une grande sensibilité – le goût de la connaissance.
Par la suite, le sport - un sport rude, le rugby – déclenchera en lui un besoin de contact physique avec la matière, que l’on retrouvera plus tard dans ses toiles.
Installé à Paris, il fréquente le Saint-Germain des Prés d’Antoine Blondin, avec son noyau d’écrivains, de dessinateurs, de peintres et autres artistes, qui se réunissent souvent pour partager l’émotion de cette fin de siècle.
En quête d’épanouissement, son besoin de révéler aux autres sa personnalité, le conduit à l’aveu de sa vocation la plus intime : la Peinture.
“La peinture est un pont jeté entre les âmes” disait Delacroix.
Il y a des hommes qui aiment la terre et chez lesquels subsiste une attache à la matière du sol. Chez François Husson, ces éléments vont essayer de se construire en une poétique.
Plaquer la matière
François Husson a pratiqué le rugby, et c'est sans aucun doute ce qui lui a inspiré ce rapport brut et charnu à la matière. Au rugby, le contact est sacré : on se rentre dedans, se pourchasse, s’évite et on se plaque et se retrouve dans la mêlée… Le pinceau de l'artiste reprend ces mouvements contradictoires et les fige.
Mouvements vivants de la peinture
« La peinture est un pont entre les âmes disait Delacroix. Au-delà des ponts, nous entrons dans mes toiles qui nous emmènent sur des sentiers chaotiques où parfois jaillit la lumière pour ensuite retomber dans la pénombre. Ainsi va la vie. » Cette vision, François Husson la partage toute entière.
“Seulement, notre propre est de vivre. C’est ce qu’instaure François Husson, lorsqu’il nous offre la terre, de son passé de rugbyman : les particules fuient la première couche sous nos yeux, se réfugient en amas aléatoires. Ici, la couleur se rétracte, là, elle est rongée par en-dessous, là-bas, une cohorte d’insectes a laissé ses empreintes sur le bleu de Klein…”
Nadia Galy - Corse matin - 28 juin 2019
Accès Libre